Cette cérémonie, toujours empreinte d’émotion, s’est déroulée en présence de 200 cadets de la gendarmerie nationale. Si d’aucuns pensent que la jeunesse actuelle n’est plus réceptive à ce genre de cérémonie, tel n’est pas le cas de ces jeunes portant fièrement la casquette ou le calot gendarmerie. Ils font plaisir à voir et font la fierté de leurs encadrants.

Cette année la cérémonie était rehaussée par la présence du directeur général de la gendarmerie, le général d’armée Hubert BONNEAU. Ce dernier, fidèle à sa réputation de simplicité, de franchise et de meneur d’hommes, n’a pas hésité en fin de cérémonie à se livrer à un bain de foule et à haranguer cette jeunesse avide de transmission des valeurs de la gendarmerie. L’ordonnancement de ce ravivage était placé sous l’autorité du chef d’escadron (er) Daniel CERDAN, toujours aussi dynamique et gendarme dans l’âme.

Cette restitution de connaissances comprenait le traditionnel carrousel, du débourrage de jeunes poulains, du saut d’obstacles et de la sécurité publique avec interpellation d’individus.

Les cavaliers de la Garde Républicaine sont avant tout des gendarmes ayant déjà pour la plupart au moins deux ans d’ancienneté. Ils disposent du galop 5 voire 6 ou 7. Après quatre mois de formation à Saint Germain ils sont affectés dans l’un des trois escadrons de marche du régiment de cavalerie.

En parallèle les jeunes poulains sont débourrés à Saint Germain pendant 12 mois avant de rejoindre un peloton spécial dit de formation complémentaire au quartier CARNOT à Vincennes. Durant 12 mois supplémentaires ils sont « pris en main » par des gradés et gardes instructeurs afin de s’habituer progressivement aux différentes missions du régiment. Ils sont ensuite remis « clés en main » aux différents escadrons, en fonction de la couleur de leur robe (Alezan pour le 1er et la fanfare, Bais pour le 2ème, Bais-brun pour le 3ème).

Les visiteurs ont été émus par la beauté des prestations et ont apprécié les qualités techniques des jeunes gardes républicains.

Le comité 75-1 des Amis de la Gendarmerie remercie le célèbre photographe François LERATE pour s’être joint à eux et avoir réalisé le reportage photographique.

 L’équipe féminine, fut sacrée championne de France après une longue bataille livrée à la très belle équipe de l’armée de terre. Ainsi, les filles ont remporté une nouvelle fois la victoire. Pour l’équipe masculine, à l’issue d’une très belle compétition, celle-ci n’a pu accéder à la finale cette année et s’est contentée de la 3e marche du podium. Elle livra cependant un match qui laisse augurer de bons espoirs pour l’avenir, cela malgré une équipe amoindrie à cause des contraintes de service intervenues durant les vacances scolaires. C’est donc l’armée de terre qui remporta la compétition face à la marine.

Nous adressons nos félicitations à toutes les équipes pour la qualité des échanges, leur engagement et leur fair-play !A noter que le comité de Versailles a pour sa part financé les maillots des équipes gendarmerie. Les membres du comité ont éprouvé beaucoup de plaisir à faire la connaissance de toutes ces équipes, de leur encadrement et à assister aux matchs. 

A l’instar de la gendarmerie, qui est une force armée de couverture du territoire et d’exécution de la loi, l’UNPJ est un véritable régiment consacré à la police judiciaire. Forte de 1100 personnels et pouvant bénéficier du renfort de 200 réservistes, l’UNPJ regroupe 8 unités de la gendarmerie nationale bénéficiant d’une compétence nationale. Créée le 1er septembre 2025, elle est principalement orientée vers la lutte contre la criminalité organisée, sans négliger la délinquance du quotidien dont cette criminalité se nourrit.

Il s’agit d’un modèle unique, reposant sur trois piliers : le renseignement, l’investigation et la criminalistique, permettant une approche globale en appui des échelons territoriaux, confrontés à une criminalité organisée de plus en plus puissante et évolutive. Cette approche prend la forme d’un rapprochement du renseignement administratif et du renseignement criminel au plus haut niveau, de son exploitation puis de sa diffusion vers toutes les unités et cellules d’enquêtes judiciaires de la gendarmerie. Cette manne d’informations et d’analyses criminelles se complète par un renfort concret sur le terrain d’effectifs d’enquêteurs et de moyens spéciaux.

Récemment créée, elle obtient déjà des résultats qui dépassent toutes les espérances du directeur général de la gendarmerie, le général d’armée Hubert BONNEAU, qui dès son arrivée à la tête de la gendarmerie nationale avait souhaité sa réalisation.