Le général de corps d’armée (2S) Jean COLIN, président national, a représenté l’association lors de l’inauguration des quartiers de l’école de gendarmerie de Dijon et a rencontré le commandant de la région de gendarmerie Bourgogne-Franche-Comté.

Le 15 septembre 2022, à l’invitation du général Pascal HURTAULT, commandant l’école et président du comité de Dijon des Amis de la Gendarmerie, le président national s’est rendu en Bourgogne pour assister à une cérémonie militaire présidée par le directeur général de la gendarmerie nationale qui a procédé au baptême des quartiers de l’école de gendarmerie de Dijon. Situés sur une ancienne base aérienne, ils portaient le nom d’aviateurs célèbres. Ils portent à présent le nom de gendarmes qui se sont illustrés au service de la nation.

C’est avec émotion que le général COLIN, ancien commandant de la légion de gendarmerie départementale de Bourgogne, a retrouvé le quartier DEFLANDRE siège de l’état-major régional de la Gendarmerie. Il y a rencontré le général de division Édouard HUBSCHER, commandant la région de gendarmerie Bourgogne-Franche-Comté et commandant du groupement de gendarmerie départementale de Côte d’Or. S’adaptant à l’organisation territoriale de l’État, la gendarmerie compte désormais 13 régions dont 7 sont le chef-lieu d’une zone de défense et de sécurité. Dans les 6 régions non zonales, le commandant de région est également commandant de groupement de gendarmerie départementale.

Dans un climat général de montée des violences et parce qu’il a été décidé de préparer chacun de nos gendarmes, partout sur le territoire, à basculer d’une mission traditionnelle à un engagement de haute intensité, nous avons choisi de consacrer le dossier de la revue 339 aux primo-intervenants.

Le dispositif mis en place par la gendarmerie s’inscrit dans le double but d’améliorer la capacité d’intervention des « primo-intervenants » et de renforcer leur protection, tout en garantissant un service de sécurité sur-mesure. Il prévoit de densifier et de professionnaliser les unités territoriales, telles que les pelotons de surveillance et d’intervention de la gendarmerie ou les centres d’opérations et de renseignement de la gendarmerie. Pour cela il a été nécessaire d’adapter les moyens capacitaires pour assurer un niveau de sécurité et de protection maximal des patrouilles engagées, mais également  de mettre en place de moyens complémentaires et spécialisés.

Outre les nombreux témoignages d’acteurs de terrain et de décideurs, portant notamment sur le concept d’intervention professionnelle, ce dossier accorde une large place aux dispositifs de formation. Adaptation de la formation initiale et continue, préparation du diplôme d’arme, instauration d’un « Pass PSIG », formation tactique, formation au tir, constituent les volets d’un dispositif complet, mis en place par la gendarmerie afin de viser à toujours plus de proximité et de réactivité.

Depuis le début de l’année, 30 nouvelles adhésions ou renouvellement d’adhésion de membres mécènes ont déjà été enregistrés par notre association. Ils étaient 29 pour la totalité de l’année 2021. Parmi eux, 24 sociétés, 1 communauté de communes et 5 personnes physiques,

Les membres mécènes souscrivent une cotisation de 1 000 € ou plus. Ce sont parfois des personnes physiques qui font preuve d’une générosité exceptionnelle afin de soutenir l’association dont ils partagent les valeurs. Mais il s’agit plus souvent d’une personne morale qui souhaite forger ou renforcer son identité en associant son nom à une association dont la vocation est de rayonner au profit de la Gendarmerie. Comme la Gendarmerie, la personne morale présente généralement un ancrage territorial et une proximité avec les habitants. Souvent, elle entend afficher les valeurs portées par le dirigeant ou liées à l’histoire de l’entreprise. L’adhésion est également l’occasion sensibiliser les collaborateurs sur l’engagement citoyen, donner la possibilité de s’ouvrir au monde de la défense et de la sécurité, ou simplement vouloir soutenir l’association par son geste. Notons qu’un des membres mécènes est une communauté de commune, affichant ainsi le soutien des élus et de la population à la gendarmerie.

L’association accorde à ses membres mécènes un traitement privilégié compte tenu de ce soutien exceptionnel. Elle leur délivre une carte spéciale de membre mécène, leur consacre un article dans la revue dont ils reçoivent un lot pour leur communication. L’article est repris sous forme de brève sur le site internet et est relayé sur Twitter et Facebook. Enfin, le membre mécène est convié à la cérémonie de clôture du congrès annuel de l’association et il est présenté à l’assemblée. A l’occasion du 90e anniversaire ils étaient invités au concert de la garde républicaine donné lors du congrès.

L'adhésion de nombreuses communes et communautés de communes comme membre bienfaiteur des Amis de la Gendarmerie est une réponse au Directeur général de la Gendarmerie qui souhaite encore mieux répondre aux attentes et aux préoccupations quotidiennes des élus.

Notre association a pour vocation principale de mieux faire connaître la gendarmerie, la faire apprécier et la soutenir. Elle compte aujourd’hui 15 000 adhérents, personnes physiques ou personnes morales, qui sont répartis dans un vaste réseau de 200 comités locaux, en métropole et outre-mer. Nous comptons dans nos rangs de nombreux élus, parlementaires ou élus locaux. Leur adhésion est un signe de reconnaissance et un encouragement à poursuivre nos actions de rayonnement et de soutien au profit de la Gendarmerie.

Mais nous comptons également parmi les personnes morales adhérentes, des collectivités locales, communes ou intercommunalités. Leur adhésion est particulièrement importante, car elle illustre le soutien de nos concitoyens et leur attachement à l’ancrage de la gendarmerie dans les territoires. La recherche de l’adhésion des collectivités locales est une priorité. Elle répond au renforcement des liens entre la gendarmerie et les élus, prôné par le directeur général de la gendarmerie nationale.

Avec un peu de retard la nouvelle édition de la revue trimestrielle des Amis de la Gendarmerie est en cours de diffusion. Elle illustre la vocation de notre association de mieux faire connaître la gendarmerie au service de la population.

Le dossier central est consacré aux violences intrafamiliales. Il passe en revue la doctrine, la prise en compte des victimes, les dispositifs de prévention et de protection, ainsi que la formation. Il donne largement la parole aux acteurs de terrain en recueillant leurs témoignages et fait un focus sur les maisons de protection des familles créées en appui des brigades territoriales.

En quelques pages, vous découvrirez également que la gendarmerie intervient avec un haut niveau scientifique et technique dans le domaine judiciaire, qu’elle a allégé la gestion des procurations de vote par une procédure en ligne et qu’elle elle est actuellement la seule force armée française en Ukraine. Dans cette édition le général d’armée (2s) Jean-Régis VECHAMBRE, présente enfin, avec un regard historique, le concept de police d’État. Les pages consacrées à la vie associative illustrent la vigueur de notre association, à travers le développement de ses membres mécènes, les nouveaux présidents de comités et un projet emblématique de formation des gendarmes au risque routier.

Les Amis de la Gendarmerie ont fêté les 90 ans de leur association et des 10 ans d’une réforme qui a conduit à son renouveau, avec un concert donné par l’orchestre de la Garde républicaine et le chœur de l’Armée française.

Pour les 500 spectateurs réunis dans le manège du quartier des Célestins, ce fut le premier concert depuis de nombreuses années. Les travaux de réhabilitation, puis la crise sanitaire ont en effet empêché qu’au début de chaque été, les notes de musique se mêlent aux chants des oiseaux, pour le concert annuel de la gendarmerie.

Ce sont donc les Amis de la Gendarmerie qui ont ouvert cette nouvelle période musicale dans le célèbre manège rénové du quartier des Célestins, avec le soutien de la Garde républicaine. Le colonel BOULANGER, chef d’orchestre, leur a offert, ainsi qu’à leurs invités, une prestation exceptionnelle. Il leur proposa avec son orchestre, un programme flamboyant avec OFFENBACH, BIZET et RIMSKY-KORSAKOF. Puis avec le chœur, après quelques airs contemporains, il les a invités à l’opéra, rejoindre WAGNER, GOUNAUD et VERDI.

Pour la première fois dans cette enceinte, le chœur de l’armée française était placé devant l’orchestre. Ce fut une situation exceptionnelle, au contact du public, pour une formation qui fêtera ses 40 ans l’année prochaine. La mise en place de la salle dès la veille a permis d’offrir un premier concert aux familles de la Garde républicaine en guise de répétition générale.

Les Amis de la Gendarmerie ont tenu leur assemblée générale le samedi 25 juin 2022 au siège de la DGGN à Issy-les-Moulineaux avec 250 délégués et accompagnants.

L’assemblée générale 2022 qui s’est tenue à la direction générale de la gendarmerie nationale marquera les esprits, puisque les congressistes ont utilisé les pleines capacités de l’amphi Moncey, plein à craquer. Cette réunion a vu l’approbation du rapport d’activité, du rapport financier, du montant des cotisations et de l’abonnement à la revue, puis permis de donner quitus aux administrateurs, le tout à 99% des suffrages exprimés lors d’un vote préalable par correspondance. Le montant de la dotation de fonctionnement de rayonnement et de soutien des comités a également été approuvé à 90%.

À l’issue de cette élection, quatre administrateurs ont été reconduits Michèle MORATO, Michel FOUCAULT, Anne-Marie ESCOFFIER et Jacky LAMBERT, tandis que deux nouveaux présidents de comité ont rejoint le conseil d’administration, à savoir Francis PITIÉ, président du comité de Toulouse-Saint-Michel et Anddy COSSARD, président du comité de Belfort. Le bureau national a été reconduit, Michèle MORATO succédant à Michèle MERY comme secrétaire générale adjointe. Cette dernière, quittant Paris pour les Hauts-de-France, prend la présidence du comité d’Arras.

Les Amis de la Gendarmerie ont bénéficié du soutien très apprécié des services de la DGGN sous le commandement du colonel Vincent TROUSLARD, commandant du site, notamment du cercle mixte et du pool transport. À l’issue de la cérémonie de clôture, au cours de laquelle le général de division Olivier KIM intervenait au nom du directeur général et madame Christine HELARY-OLIVIER représentait le maire d’Issy-les-Moulineaux, ils se sont retrouvés pour un cocktail déjeunatoire dans l’Atrium de la DGGN.

La lutte contre les violences intrafamiliales ayant été déclarée grande cause nationale, il est apparu important que notre association retienne ce thème pour son dossier du mois de mai.

La Gendarmerie nationale, dont la vocation première est d’assurer en tout temps et en tous lieux la sécurité des personnes et des biens sur 95% du territoire national, déploie, dans un cadre partenarial, un ensemble d’outils déjà très éprouvés.

Notre revue leur consacre un dossier complet qui passe en revue la doctrine, la prise en compte des victimes, les dispositifs de prévention et de protection, ainsi que la formation. Il donne largement la parole aux acteurs de terrain à travers des témoignages et fait un focus sur les maisons de protection des familles créées en appui des brigades territoriales.

Le choix de la gendarmerie de combattre les violences intrafamiliales ouvre un champ d’action plus large que celui des seules violences conjugales qui étaient la cible première du Grenelle de 2019. Cette capacité d’adaptation de la gendarmerie tient sûrement à la confiance qui lui est faite, à la parole qu’elle a su trouver, elle, hier « grande muette », pour innover et combattre toutes les injustices.