« Magistrats et gendarmes sous l’Occupation, Que fallait-il faire ? » était le thème de la double conférence donnée à NONTRON, le 9 février 2023, sous l’égide du Groupe de recherches historiques du Nontronnais et du comité des Amis de la Gendarmerie. Jacques JARRY, président du GRHIN, et Jean-Paul FAVARD, président du comité 24.4, ont accueilli les deux conférenciers, en présence d’élus dont Nadine HERMAN-BANCAUD, maire, et de gendarmes dont le général MALHET, commandant le CNEFG de SAINT-ASTIER.
Pour le sujet des gendarmes, le général de division (2S – Gendarmerie) Pierre DURIEUX a souligné qu’à la question posée, il n’y avait pas une réponse, mais 50 000 ! à peu près autant que de gendarmes à l’époque, en fonction des circonstances et des convictions personnelles… « il est certain qu’ils ont très majoritairement fait ce qu’ils ont pu, plus que ce qu’ils ont voulu », tenus de rester à leur poste. Entre la pression de l’occupant et du Régime de VICHY, et la volonté de résistance patriotique, ils ont eu « le souci d’éviter aux populations des violences qu’elles ne méritaient pas ». Il y eut des collaborateurs qui subirent l’épuration. Il y eut d’authentiques résistants dont beaucoup le payèrent de leur vie au combat ou en déportation.
Pour les magistrats, M. Alain BANCAUD a souligné que conformément aux traditions, ils ont fait bénéficier VICHY de leur respect scrupuleux de la loi et de la hiérarchie judiciaire. Ils l’ont fait parfois avec zèle. Dans un corps qui, de tradition, se défie des engagements partisans et s’interdit la rébellion, seuls quelques-uns se sont engagés soit dans la collaboration soit dans la résistance. La majorité a cherché à éviter les affaires politiques et atténué la répression. Un certain nombre a rendu même des services, modestes et sans gloire, qui ont évité le pire. Ils sont passés d’un zèle trop modéré à une distance sans rupture envers un régime qui les engageait davantage dans la collaboration d’Etat et les réduisait au statut de fonctionnaires sous l’autorité des préfets. Ils ont reconnu, avec des nuances, le patriotisme des résistants dont ils n’ignoraient pas le sort que leur réservaient les occupants.

Le général (2eS) Patrick PEYRAMAURE prend la présidence du comité dont Patrick MARCHETTI assurait un intérim. Demeurant à LIBOURNE, Patrick PEYRAMAURE est le président de la Caisse Nationale du Gendarme - Mutuelle de la Gendarmerie depuis 3 ans.
Chef d’escadron de la réserve citoyenne, Pascal MARCHAIS prend la présidence du comité où il succède à Yannick LEBLED. Il est assureur mutualiste à PÉRIGUEUX.
C’est une affluence significative que le Cercle mixte de la gendarmerie mobile de Bouliac a enregistré pour le lancement des activités 2023 du comité de Bordeaux, puisque près de 50 convives étaient présents pour le repas de la galette des Rois. Cette rencontre fut l’occasion d’évoquer les activités à venir pour le comité.
Le mercredi 25 janvier dernier s’est tenue au Lycée Simone VEIL d’Andernos, la journée des métiers de la gendarmerie. Une belle action conduite à l’initiative de Pierre MERCHERZ, président du comité 33-6 Arcachon, avec le soutien actif de la cheffe d’escadron Aurélie MENDAILLE, commandante de la compagnie d’Arcachon et le soutien actif de la proviseure , Nathalie GAUZERE.